Alors que les mesures sanitaires tirent à leur fin, bien des Québécois commencent à réaliser les impacts de la COVID sur leurs finances. Aucun secteur n’a été épargné par les pertes d’emploi, les fermetures d’entreprises ou la pénurie de main d’œuvre depuis le début de la pandémie.
Avec la fin potentielle des subventions gouvernementales, c’est le dur retour à la réalité pour plusieurs entrepreneurs. On estime qu’une PME sur quatre pourrait mettre la clef sous la porte avant la fin de l’année 2022.
En plus des fermetures et mises à pied, la pandémie a entraîné son lot de difficultés personnelles : fraudes, décès, rupture amoureuse, réorientation professionnelle. Plusieurs ont dû traverser des épreuves qui ont bouleversé leur plan d’avenir. Ajoutons à cela l’inflation, l’augmentation du prix des aliments et de l’essence ; c’est la tempête financière parfaite.
Elle est parfois la seule solution mais le simple fait d’y penser fait peur : la faillite. Malgré la honte, certains prennent leur courage à deux mains et demandent l’aide d’un syndic. Dans la deuxième saison de la série Syndics : derrière chaque dette, il y a une histoire, nous présenterons des gens aux prises avec des problèmes d’endettement qui étaient soit présents avant la pandémie, qui sont nés durant, ou ont été exacerbés par la crise sanitaire.
Dans le bureau du syndic, des travailleurs, comme vous et moi, et des chefs d’entreprises auront à faire des choix déchirants. La faillite est une avenue, mais il existe d’autres solutions. On y assistera comme si on participait nous-mêmes aux rencontres. On tombera parfois en bas de notre chaise, comment des personnes ont pu prendre d’aussi mauvaises décisions et laisser les dettes s’accumuler ? Puis, à d’autres moments, on sera au contraire compatissants, devant un père, ou une mère de famille, qui a simplement été dépassé par des imprévus.
Derrière chaque dette, il y a une histoire. Une histoire qui pourrait ressembler même parfois, à la nôtre ou celle d’un proche.
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